Fondation Haïti Partage

Cet organisme non-gouvernemental existe depuis plus de 40 ans. Il fut fondé en 1967 par un philanthrope montréalais Réal Rousseau et incorporé au Québec comme organisme sans but lucratif, d’abord sous le nom de Fondation Roger-Riou et depuis 1999 a pris le nom de Fondation Haïti Partage. Le bureau de la Fondation est situé au 6830, avenue du Parc, local 580, à Montréal.

La FHP est essentiellement canado-haïtienne tant par ses ressources humaines que financières.

- Les instigateurs de projets et les intervenants sur le terrain sont haïtiens. Une des intervenantes jouit même d’une réputation internationale. Ces personnes sont encadrés par des visites périodiques d’une économiste québécoise. - Le Conseil-d’administration à Montréal réunit aussi des membres des deux cultures. - Les ressources financières de la Fondation viennent principalement l’ ACDI ( Agence Canadienne de développement international qui triple les dons recueillis du public pour les projets conformes à ses normes ). Mais pour être admissible à cette aide il importe qu’à la base la Fondation reçoive des dons de personnes qui croient en sa mission , ce sont des donateurs québécois issus également de la diaspora haïtienne . S’ajoute à cela, un Groupe d’Appui à Port-au-Prince réunissant des femmes d’affaire haïtiennes. On peut donc parler d’un engagement responsable du pays bénéficiaire.

La Fondation Haïti Partage est une ONG non-confessionnelle, ce qui ne l’empêche pas de collaborer avec des congrégations religieuses.

La mission de la Fondation: Lutter contre la pauvreté est un immense défi qui exige une approche multi-sectorielle. La Fondation agit au niveau d’axes d’intervention divers et complémentaires pour un développement durable, responsable:

- Avant tout par l’accès à l’éducation de base qui touche 3 000 enfants fréquentant 14 écoles, dont 12 sont très éloignées dans les mornes. Par la collaboration à une formation de plus haut niveau en informatique et culture générale au sein d’un Centre de Documentation. Formation aussi à des travailleuses agricoles dans leur domaine. - Par le développement socio-économique : coopératives agricoles, transformation de produits agricoles ( fruits séchés, farines de légumes, miel ), ateliers d’artisanat et de menuiserie - Par la protection de l’environnement et la sécurité alimentaire : Reboisement et greffage de manguiers. - Par le micro-crédit : banque agricole des Abricots qui existe depuis 1988. Ce secteur reste à développer. - Par la prévention de la maladie : captation de sources. Cantine scolaire. Éducation sanitaire.